الأمير Admin
الجنس : عدد المساهمات : 574 تاريخ التسجيل : 04/12/2009 الموقع : skikda
| موضوع: l'histoire de la vie Safador الثلاثاء يوليو 20, 2010 1:51 pm | |
| Époque Précolombienne
Avant l'arrivée des espagnols l'actuel territoire salvadorien était habité par différentes ethnies amérindiennes dont les cultures étaient influencées par les mayas. Les pipils, d'origine nahuatl, occupaient la partie occidentale du territoire alors que les lencas vivaient dans la partie orientale du futur pays. A l'arrivée des conquistadors espagnols, le royaume de Cuzcatlan était la principale entité politique de la région. La conquête espagnole, l'époque coloniale et l'indépendance
Après plusieurs tentatives de conquête par Pedro de Alvarado entre 1524 et 1526, c'est son frère, Diego de Alvarado, qui installe définitivement la domination espagnole sur la partie occidentale et centrale du territoire salvadorien en 1528. A l'est, la résistance lenca est vaincue en 1537. En 1535, le territoire est intégré à la Nouvelle-Espagne, puis à la Capitainerie générale du Guatemala (ou Royaume de Guatemala) en 1540. Il est lui-même divisé entre la municipalité (ou Intendance) de San Salvador et la municipalité de Sonsonate. Comme dans le reste des colonies espagnoles, une politique d'évangélisation des populations amérindiennes est menée. En 1540, le système d'encomiendas est abandonné et l'esclavage des indiens aboli. La région est d'abord productrice de cacao avant de se spécialiser dans l'indigo au XVIIe siècle. Le « Premier cri de l'indépendance » d'Amérique centrale est clamé à San Salvador en 1811. La ville connaît plusieurs autres soulèvements les années suivantes mais le Royaume de Guatemala déclare définitivement son indépendance le 15 septembre 1821. La République fédérale d'Amérique centrale
En 1814, les différentes municipalités d'Amérique centrale votent l'annexion de la région à l'Empire mexicain à l'exception de San Salvador. Le temps que des troupes mexicaines viennent soumettre San Salvador à la nouvelle domination, l'Empire s'effondre et les Provinces unies d'Amérique centrale proclament leurs indépendances vis-à-vis de toute domination étrangère en 1823. En 1824, la municipalité de Sonsonate et l'Intendance de San Salvador s'unissent pour former l'État d'El Salvador, membre de la République fédérale d'Amérique centrale. Le Salvador participe alors activement aux différents combats entre conservateurs et libéraux qui mèneront à la fin de la fédération. En 1841, l'assemblée constituante proclame la séparation du Salvador de la République fédérale et la création de la République indépendante et souveraine d'El Salvador. Les débuts de la République du Salvador
Les luttes entre conservateurs et libéraux continuent jusqu'au début du XXe siècle, c'est une période de guerre civile et de guerre contre les autres pays centre-américains quasi-permanente. Cependant, le pays s'unit à ces voisins pour défendre l'intégrité de l'Amérique centrale contre William Walker. Avec l'introduction du café dans le pays dans les années 1860, une « république caféière » s'installe favorisant les intérêts des propriétaire terriens et de l'oligarchie surnommée les « 14 familles ». L'autoritarisme militaire
En 1931, le général Maximiliano Hernández Martínez arrive au pouvoir après un coup d'État. Suite à la crise de 1929, le prix du café chute et une révolte paysanne éclate dans l'ouest du Salvador en 1932. Martínez réprime ce soulèvement qu'il considère comme « révolution bolchévique » et entre 7 000 et 30 000 paysans indiens sont tués ainsi que le leader communiste Farabundo Martí. Martínez mène d'abord une politique fascisante, il se rapproche de l'Allemagne nazie, mais les pressions américaines l'obligent à rompre ses contacts avec Hitler et à libéraliser le pays. Il abandonne le pouvoir en 1944 suite à une grève générale pacifiste. Se suivent ensuite différents gouvernements militaires anticommunistes. Un bref conflit éclate entre le Salvador et le Honduras en juillet 1969 après que des rencontres de football exacerbent les tensions entre ces deux pays (voir Guerre de Cent Heures, également appelée « Guerre du football »). A la fin des années 1970, les violences entre groupes paramilitaires d'extrême-droite, les groupes armés d'extrême-gauche et l'armée s'accentuèrent. Le gouvernement militaire en place est renversé en 1979 et la Junte Révolutionnaire Gouvernementale (composée de militaires progressistes et de civils démocrate-chrétiens et, au début, de gauche) prend le pouvoir pour poursuivre une politique centriste. L'extrême-droite, l'extrême-gauche et l'oligarchie refusent cette politique et les violences se poursuivent. Le 10 octobre 1980, les groupes armés d'extrême-gauche s'unissent sous le nom de Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional (FMLN).
La guerre civile
Le Salvador fut le théâtre d'une guerre civile sanglante (plus de 100 000 morts) pendant 12 ans, de 1980 à 1992, entre l'extrême droite représentée par l'Alianza Republicana Nacionalista (ARENA) et la guérilla marxiste du Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional. Pour soutenir la junte militaire en place, les États-Unis se sont engagés au côté de l'armée salvadorienne. En 1989, les jésuites de l'Universidad Centroamericana "José Simeón Cañas" (en) sont massacrés. Ce nouveau massacre conduit à mettre la pression sur le gouvernement pour engager les négociations. En 1992, les différents protagonistes de la guerre civile signent les accords de paix de Chapultepec qui mettent effectivement fin à la guerre. En juillet 2002, un tribunal de Miami reconnut coupables José Guillermo García et Carlos Eugenio Vides Casanova, deux anciens ministres de la défense responsables des tortures menées par les escadrons de la mort durant les années 1980. Les victimes avaient en effet fait usage d'une loi américaine qui permettait de telles poursuites. Les deux anciens dirigeants furent condamnés à payer 54,6 millions de dollars aux victimes. Politique
Le Salvador est une république parlementaire. La constitution en vigueur date de 1983, elle définit le pays comme une république démocratique et représentative. Le pouvoir exécutif est représenté par le président de la République, le vice-président et son cabinet. Le président et le vice-président sont élus pour un mandat non renouvelable de 5 ans à la majorité absolue. Un deuxième tour est organisé lorsqu'aucun candidat n'a recueilli plus de 50 % des voix. Le pouvoir législatif est détenu par le parlement (Assemblée Législative d'El Salvador) composée d'une seule chambre de 84 députés élus par circonscription pour un mandat de 3 ans. Le pouvoir judiciaire est contrôlé par la Cour Suprême de Justice constituée de 15 magistrats. Son indépendance est assurée par la constitution. Les accords de paix de 1992 ont créé la Police Nationale Civile, la Procuratie pour la Défense des Droits de l'Homme et le Tribunal Suprême Électoral et supprimé les « corps de sécurité » formés pour combattre les guérillas pendant la guerre, comme la Garde Nationale. Ils ont autorisé la formation en parti politique légal l'ex-opposition armée de gauche, dont le FMLN. Le rôle de l'armée a été redéfini pour la défense de la souveraineté et de l'intégrité du territoire national. Le débat politique tourne autour du parti conservateur Alianza Republicana Nacionalista (ARENA) et du parti de gauche Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional (FMLN, divisé entre socialistes révolutionnaires et social-démocrates). Les deux autres partis historiques sont le conservateur Partido de Conciliación Nacional (PCN) et le démocrate-chrétien Partido Demócrata Cristiano (PDC) mais ne jouent plus aujourd'hui qu'un rôle marginal. Le 15 mars 2009, le candidat du FMLN Mauricio Funes (ancien correspondant de CNN en espagnol) est élu président du Salvador avec 51% des voix, mettant ainsi à terme à vingt ans d'hégémonie de l'ARENA[1]. ARENA détient le plus grand nombre de députés (34), devant le FMLN (32) et le PCN (10). Il y a eu de nouvelles élections début 2009, dans la nouvelle chambre qui siègera en mai 2009, le FMLN a le plus grand nombre de députés mais pas la majorité absolue. Le FMLN détient le plus grand nombre de députés (35), devant ARENA (32), le PCN (10), le PDC (5) et le CD (1)[2]. Le Salvador envoie 20 députés au Parlement Centraméricain (Parlacen) et des députés au Parlement Latino-américain (Parlatino). A noter que l'ancienne première dame de la république d'El Salvador, Anna Ligia Mixco Sol de Saca, a reçu le 12 juin 2008 en France la distinction du Grand Prix Humanitaire de France par Albert de Smet, délégué du Grand Prix Humanitaire de France pour la Belgique, son parrain et de Jean Polles, président: étant secrétaire national de la famille pour ses œuvres humanitaires. Le 1er juin 2009, immédiatement après la réélection du président Mauricio Funes, le Salvador renoue ses relations internationales avec Cuba. Le Salvador est le dernier pays d'Amérique centrale à reprendre le dialogue avec Cub
Subdivisions
Le pays est divisé en trois zones (occidentale, centrale et orientale), 14 départements, 39 districts et 262 municipalités. Chaque département est dirigé par un gouverneur représentant le pouvoir exécutif et nommé par le Président de la République. Les municipalités sont dirigées par un conseil municipal élu pour trois ans par les électeurs inscrits sur les listes électorales de la circonscription.
Zone occidentale Ahuachapán Santa Ana Sonsonate Zone orientale Usulután San Miguel Morazán La Unión Zone centrale La Libertad Chalatenango Cuscatlán San Salvador La Paz Cabañas San Vicente
Géographie
Le Salvador est le plus petit pays d'Amérique centrale, et le seul à ne pas avoir de façade maritime sur la mer des Caraïbes. Le pays est bordé au sud par l'océan Pacifique, à l'ouest par le Guatemala (203 km de frontière), au nord et à l'est par le Honduras (342 km de frontière). Au sud-est du pays se trouve le golfe de Fonseca qui le sépare du Nicaragua. Le Salvador possède trois des îles situées dans ce golfe. Relief
On peut découper le territoire en quatre grandes parties (du nord au sud) :
* La Sierra Madre : une chaîne de montagne longeant la frontière du Honduras, elle abrite le point culminant du pays (El Pital à 2 730 m). * La Meseta central : un plateau central large d'une cinquantaine de kilomètres, il accueille une grande partie de la population et les plus grandes villes du pays. * Une chaîne volcanique : 20 volcans divisés en cinq groupes sont situés sur le territoire salvadorien. Le plus haut, le Santa Ana (ou Ilamatepec), culmine à 2 381 m. L'Izalco, formé en 1770, est l'un des plus récents du continent américain. * La plaine côtière : coincée entre les versants des volcans et le Pacifique, elle mesure au maximum 22 kilomètres de large.
Vue de la Sierra Madre
Vue sur la Meseta central
Dans la chaîne volcanique: l'Izalco
Plaine côtière
Lacs et rivières
Le Salvador abrite trois grands lacs naturels : le lac Ilopango et le lac de Coatepeque occupant tous deux une caldeira, et le lac de Güija que le pays partage avec le Guatemala. Le lac Cerron Grande est un lac artificiel formé après la construction d'un barrage sur le fleuve Lempa. Le pays possède aussi une multitude de petits lacs, en particulier au fond des cratères, dont le plus grand est la laguna de Olomega. Le Lempa est le plus long fleuve du Salvador et d'Amérique centrale. Après avoir traversé le Guatemala et le Honduras, il vient se jeter sur la côte Pacifique du Salvador après un parcours de 320 km (dont 260 au Salvador). Il existe plus de 400 autres cours d'eau sur le territoire. Climat
Le Salvador se trouve dans la zone climatique tropicale et connaît des variations de température faibles. Le mois de décembre est le plus froid (23,8 °C), et le mois d'avril le plus chaud (32 °C) pour une température moyenne de 24 °C. La saison humide débute en mai pour se terminer en octobre. Le pays est régulièrement touché par des ouragans venant des Caraïbes entre juin et novembre.
Infrastructures
La route panaméricaine traverse le pays d'ouest en est et connecte la capitale avec le Guatemala et le Honduras. Le second axe routier longe le littoral et le troisième joint la capitale à la frontière nord (par le département de Chalatenango) et à la côte caraïbe du Honduras. Il n'y a plus de transport ferroviaire pour voyageurs mais il existe un réseau ferroviaire pour les marchandises connectant les zones de productions aux ports salvadoriens et au port guatemaltèque de Puerto Barrios sur la côte caraïbe. Les ports d'Acajutla et de La Unión sont les deux plus grands ports de commerce du pays. Depuis peu le port d'Acajutla accueille des bateaux de croisière. Le pays est desservi par l'aéroport international de San Salvador, (code AITA : SAL • code OACI : MSLP), situé à 50km au sud de la capitale.
Education
L'enseignement primaire est obligatoire et dure 9 ans[3]. La majorité des enfants âgés 16 et 17 n'a pas accès à l'enseignement secondaire[4]. Il y a plusieurs universités.
Santé
L'espérance de vie est d'environ 67 ans pour les garçons et de 75 pour les filles[5]. L'espérance de vie en bonne santé féminine est de 62 ans et celle masculine de 57 ans (en 2003)[6]. Les dépenses pour la santé sont de 7% du PIB (en 2006)[7].
Économie
Le Salvador a adopté le dollar américain comme monnaie en 2001 à la place du colón.
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Le Salvador compte 6,59 millions d'habitants dont 1,7 million dans la capitale et 42% dans les zones rurales (2004). C'est le pays d'Amérique continentale le plus densément peuplé. Plus de 3 millions de Salvadoriens vivraient en dehors du Salvador en 2004. Il existe une forte diaspora salvadorienne aux États-Unis (Californie, Houston, Washington et Chicago principalement) de plus d'un million de personnes ainsi que des communautés importantes de salvadoriens au Canada, en Italie, en Suède et en Australie. 90% des Salvadoriens sont métis (européens et indigènes), 9% blancs et 1% amérindiens. Après le massacre indien de 1933, les indiens pipils et lencas se sont très rapidement intégrés au reste de la société salvadorienne pour éviter tout nouveau massacre, ceci explique la part importante des métisses dans la population. Les blancs sont principalement constitués de descendants européens (espagnols surtout, mais aussi italiens, français allemands et suisses) ainsi qu'une petite communauté de « chrétiens palestiniens » (terme générique qui regroupe des descendants de palestiniens, de syriens, de libanais et de turcs) ayant une importance économique et politique forte. Le président de la république actuel, Tony Saca, et son ancien adversaire aux élections, Schafik Handal, sont eux-mêmes des descendants de palestiniens de Bethléem. On peut noter que le Salvador est le seul pays d'Amérique centrale n'ayant pas de groupe ethnique d'origine africaine marquée car, n'ayant accès aux côtes caribéennes, le pays n'a pas participé à la traite des noirs et à l'arrivée des garifunas. Durant la dictature fascisante du Général Maximiliano Hernandez Martinez dans les années 1930, des lois interdisant l'entrée sur le territoire national de personnes de « race » noire, arabe ou gitane furent appliquées. La religion catholique est la principale religion (86%) même si la religion protestante progresse très vite (environ un million de protestants en 1992).
En 2000, l'espérance de vie était 69,7 ans (66,14 pour les hommes et 73,52 pour les femmes). Le taux de fertilité est de 3,38 enfants par femmes (2000). Le taux d'émigration est de 4,02 par 1000 habitants (2000). L'espagnol est parlée par tous les habitants, cependant une petite minorité d'indiens continuent encore à parler le nahuatl et le lenca.
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